GAL Constant

Le 23/11/2025 0

Marsouin au 44^ème Régiment d'Infanterie Coloniale, homme marié
Né au Buffre - Mort pour la France en 1914

Mplf

Constant Pierre-Jean est né au Buffre en 1886. Ses parents, Pierre-Jean et Rosalie Causse, étaient fermiers au Buffre au moment de sa naissance. Ils n’ont eu que deux enfants, une fille née en 1876 et lui.

Il effectue son service militaire comme zouave dans l’Infanterie Coloniale et participe à une campagne en Algérie entre 1907 et 1909.

Il se marie à 25 ans, en 1912, avec Léonie Maurin, originaire de Drigas. Le couple part s’installer à Beaucaire, dans le Gard.

Rappelé à l’activité par l’ordre de mobilisation générale, il prend les armes comme zouave de 2^ème classe dans le 44^ème Régiment Colonial. Ce régiment est caserné à Perpignan.

Il meurt de suites de blessures le 9 septembre 1914 à Saint-Florentin, à l’âge de 27 ans. Il est enterré dans le Carré militaire.

Les "marsouins" pendant la Grande Guerre

L’infanterie coloniale au cœur des combats

Pendant la Première Guerre mondiale, les marsouins étaient les soldats de l’infanterie coloniale française. Ce surnom, hérité des marins, désignait des hommes aguerris, souvent engagés dans les combats les plus rudes.

Qui étaient-ils ?
Les marsouins formaient une partie essentielle du Corps d’Armée Colonial. Ils venaient de métropole ou des colonies françaises (Afrique, Antilles, Indochine) et étaient réputés pour leur courage et leur endurance.

Où ont-ils combattu ?
Dès 1914, les marsouins sont envoyés sur le front occidental (Belgique, Champagne, Somme…). Après l’armistice, certains sont déployés au Levant (Syrie, Liban, Cilicie) dans le cadre des accords interalliés.

Leur tenue et leurs insignes
Ils portaient l’uniforme bleu horizon, puis une tenue moutarde en 1918. Leurs équipements incluaient le casque Adrian, le masque à gaz, et des brêlages fauves (d’où le surnom de bretelles jaunes). L’ancre de marine sur leur képi ou leur col rappelait leur lien avec les troupes de marine.

Une mémoire à honorer
Souvent oubliés, les marsouins ont pourtant joué un rôle décisif dans la guerre. Leur histoire mérite d’être racontée, notamment dans nos villages où certains reposent encore, anonymes ou nommés, sur les monuments aux morts.