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G comme Guignery

Le 08/11/2023 0

Dans Les Normands

Pour ce septième article, le hasard a choisi un ancêtre de mon mari, Ursin Guignery, qui vivait dans le Pays de Caux, en Normandie, au début du 19ème siècle. Nous voilà donc partis dans les environs de Fécamp, découvrir sa vie et son métier original.

Lignee guignery

Ursin Guignery est né dans le village de Toussaint, près de Fécamp, le dimanche 5 octobre 1788. Il était le quatrième d'une famille de neuf enfants. Ses parents, Jacques Guignery et Marianne Suzanne Le Carpentier, étaient journaliers.


Sa famille

Ursin se marie à Toussaint le 10 juin 1810 avec Catherine Cyr Douillet, du même village, dont le père était couvreur en chaume. Onze enfants naissent de ce mariage, les premiers à Toussaint, les suivants à Bec-de-Mortagne. Je citerai leurs prénoms, forts originaux pour l'époque et pour moi qui ai l'habitude de la sobriété de ceux de mes ancêtres lozériens !

Ursin Étienne (1811) - Clarisse Reine (1813) - Augustin Stanislas (1815) - Philibert Sénateur (1819) - Benoit Irénée (1821) - Fulgence Augustin (1825) - Louise Éliza (1827) - Joséphine Ismérie (1829) - Euphrasie Virginie (1830 - Amanthe Marie (1831) - Victoire Esther (1834)

Ursin a vécu jusqu'à l'âge de 66 ans. Il s'est éteint à Lillebonne le 22 janvier 1855. Sa femme lui survivra jusqu'en 1859.

Son métier

Ursin était chasse-moutte, c'est à dire valet d'un meunier, chargé des courses et des transports. Ce vieux métier aujourd'hui disparu, s'appelait également en fonction des régions chasse-mounée, chasse manée, chasse-meunet, chasse-maisnié, chasse-mulet ou chasseron.

Les chasse-moutte, coiffés d'un bonnet de coton, la veste toute enfarinée, un fouet en lacé autour du coup, parcouraient les villages, sur un âne ou un mulet, en faisant claquer leur fouet pour prévenir de leur présence les clients qui leur remettaient du blé à moudre.

Chasse moute

Les moulins

De Bec de Mortagne jusqu'à Fécamp coule une petite rivière, la Ganzeville. Je ne connais guère cette région, mais les activités et noms de lieux-dits qui la bordent indiquent qu'elle était et est toujours exploitée : on y voit des cressonnières, des élevages piscicoles, des sources embouteillées. On y trouve des noms de lieux comme Mesmoulins, le Grand Moulin, le Moulin Bleu.

Plusieurs articles du Cercle Généalogique du Pays de Caux font état de l'importance des meuniers en cette région :

 

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