12 décembre

Le 12/12/2025 0

Dans Les Normands

Notre sosa 40 s'appelait Ferdinand Émile Poullet (1879‑1961), un homme aux mille métiers, témoin des bouleversements du début du XXᵉ siècle.
Né fils de boulanger et d’horlogère en Normandie, il a traversé sa vie entre cafés parisiens, gares du Nord, hôtels de province et jardins de campagne
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Origines et jeunesse

Ferdinand Émile Poullet voit le jour le 26 mars 1879 à Saint‑Nicolas d’Aliermont (Seine‑Maritime). Il est le fils de Jean‑Baptiste Poullet, boulanger, et de Rosine Amanda Davenet, horlogère. Aîné d’une fratrie de trois garçons, il grandit dans un foyer où se côtoient les savoir‑faire artisanaux et la rigueur du commerce.
Sa jeunesse reste encore mystérieuse, mais les recensements militaires nous offrent un premier aperçu de sa vie adulte.

En 1899, lors de son recensement militaire, la famille réside à Neuilly‑sur‑Seine. Ferdinand est alors garçon de café, métier courant dans la capitale. Jugé d’abord trop faible pour le service, il est finalement incorporé comme aiguilleur dans les services auxiliaires de la Compagnie des Chemins de fer du Nord. Ce poste, moins exigeant physiquement, lui permet de participer à l’organisation du trafic ferroviaire, un secteur en pleine expansion.

Mariage et famille

Le 17 juin 1903, Ferdinand épouse au Tréport Georgina Amanda Davenet. Celle‑ci est déjà mère de deux enfants : Cécile Marie (1897-1966), née de père inconnu à Gauville, Émile Louis (1900-1974), dont Ferdinand est le père.

Le couple aura ensuite un troisième enfant, Georges Henri (1904-1982), né à Forges‑les‑Eaux, qui deviendra notre ancêtre.

Ferdinand a exercé plusieurs métiers tout au long de sa vie : dans les actes, il est cité comme garçon de café, maitre d'hôtel, concierge, jardinier et même horloger. Cette polyvalence illustre la réalité de nombreux hommes de son époque, contraints de s’adapter aux opportunités locales et aux aléas économiques. Ferdinand n’a pas suivi une carrière linéaire, mais a su trouver sa place dans différents univers professionnels.

Dernières années

Le destin frappe en 1933 : Georgina décède le 1er septembre dans la commune du Fossé (Seine‑Maritime), laissant Ferdinand veuf à 54 ans.
Il poursuit sa vie à Forges‑les‑Eaux, où il s’éteint le 23 janvier 1961, à l’âge de 81 ans.

Poullet Ferdinand Gremont Georgina

Frise individuelle de poullet ferdinand
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