Pierre François Maurin et Rosine Saumade, sosas 98 et 99

Le 12/08/2025 0

C'est encore dans le village de Drigas qu'a vécu cette famille au cours du 19ème siècle.

Drigas 2

Pierre François Maurin
(1813-1871)
sosa 98++
Cultivateur à Drigas

Pierre François voit le jour le lundi 26 avril 1813 à Cauquenas, sur la commune de la Malène. Il est le fils de Jean-François MAURY, âgé de 34 ans environ, et de Marianne Angélique ALBARET, âgée de 31 ans. C'est le second garçon de la famille. Ses parents auront encore quatre enfants, dont deux décédés en bas-âge. C'est son frère ainé, Pierre-Jean, qui reprend la ferme de Cauquenas. Pierre François est placé comme serviteur à gages, aux Avens, sur la commune de la Parade, chez Mr Fages. C'est par son mariage que cette famille Maurin est arrivée sur le Causse Méjean.

Marie-Rosalie Eulalie Saumade
(1825-1898)
sosa 99++

Le 6 mars 1825 nait à Drigas une petite fille prénommée Marie-Rosalie Eulalie. Elle sera surnommée Rosine. Ses parents sont Joseph SAUMADE et Marianne CASSANIS. Son père était le maréchal-ferrant de Drigas. C'est la sixième enfant de la famille. Elle a déjà deux soeurs, Marie-Sophie, 11 ans, et Marie-Victoire, 3 ans et un frère Joseph, 5 ans.

Leur mariage

Leur mariage est célébré le 28 novembre 1848. Rosine a perdu son seul frère deux ans auparavant et sa soeur Marie-Victoire est mariée depuis l'année précédente et vit à Carnac. Son ainée étant restée célibataire, c'est tout naturellement que le jeune couple s'installe dans la ferme familiale de Drigas avec les parents de la promise.

Leurs dix enfants

Que sont devenus leurs autres enfants ?

Leur premier garçon vivant est Joseph Prosper François. Né le 15 février 1857, il est décédé prématurément à l'âge de 26 ans en 1883, chez sa mère à Drigas. Il était certainement le parrain de mon arrière grand-père, auquel il a donné son prénom de Prosper.

Fortuné Hippolyte, le second garçon, est né le 10 aout 1859. Il se marie avec Maria Rosalie GAL (1867-1895), ménagère, fille de Pierre Eugène GAL (1829-1878) et de Marie-Sophie BOULET (1839-1876), une lointaine cousine, en 1885. Il était berger à Drigas. Ils ont eu 5 enfants, dont deux morts en bas-âge, sa femme décède en couches à 28 ans lors de la naissance du dernier. Fortuné Hippolyte a vécu jusqu'en 1942. Leurs enfants étaient :

Prosper Fortuné MAURIN, né en 1891, décédé le 12.11.1916 à Rarécourt, lors du premier conflit, à l'âge de 25 ans. Lors de la déclaration de guerre, Prosper était déjà à Montpellier, au 81ème RI, en train d’effectuer son service militaire. Il se retrouve donc directement dans l’armée active et part pour le Nord avec son régiment. Il passe sans trop d’encombres la première partie de la guerre et est blessé deux fois au cours de 1916. Blessé sur les hauteurs de Rarécourt le 10 novembre 1916, il décèdera dans l’ambulance 5/55 le 12 novembre. Il serait inhumé dans le carré militaire du cimetière de Rarécourt dans la Meuse. Ses actions d’éclat lui vaudront la Médaille militaire et la Croix de Guerre avec Palmes.
Léonie Marie MAURIN, née en 1893. Elle s'unit avec Constant Pierre-Jean GAL en 1912. Son époux est également décédé lors de la première guerre. Constant Pierre-Jean est né au Buffre en 1886. Il effectue son service militaire comme zouave dans l’Infanterie Coloniale et participe à une campagne en Algérie entre 1907 et 1909. Rappelé à l’activité par l’ordre de mobilisation générale, il est zouave de 2ème classe dans le 44ème Régiment Colonial. Ce régiment est caserné à Perpignan. Constant Gal, blessé le 8 septembre 1914, décède de ses blessures le lendemain. Il avait 27 ans.
Marius Camille MAURIN, né en 1895, décédé en 1939 à Montpellier. Il épouse successivement deux soeurs QUET de Vébron : Léonie Judith en 1921, puis veuf, sa soeur Julia Maria en 1927.

Marie-Léonie, née le 19 octobre 1863, épouse Basile PRIVAT (1858-1904) en 1884. Son mari était cultivateur et menuisier à Drigas. Ils ont eu 8 enfants.

Pierre François est mort à l'âge de 57 ans, le 5 avril 1871. Rosine lui survit plus de vingt ans. Elle décède le 18 septembre 1898, aux Mourgues sur la commune de Veyreau, à l'âge de 73 ans. Pourquoi aux Mourgues ? Je ne sais toujours pas ... On peut remarquer que l'un des déclarants de son décès se nomme Camille Saumade. Un lointain neveu ?