Mai 2025 : Philippe

Le 03/05/2025 0

Dans Un mois Un saint

MaiLe prénom Philippe vient du grec Philippos qui peut être interprété au sens de "qui aime les chevaux". Philippe est un prénom royal, attribué à de nombreux souverains tout au long de l'Histoire : six rois de France, cinq rois d'Espagne et un roi macédonien. Relativement peu attribué aujourd'hui, il est cependant porté par environ 498 000 personnes en France. Il est fêté le 3 mai.

Fêtes et Saints de mai

Saints mai

Proverbes de mai

  • En mai, fais ce qu'il te plait !
  • Quand il pleut le premier jour de mai, les fourrages rendent amer le lait !
  • Le mois de mai ne voit que de méchants mariages.
  • Lorsqu'il pleut le treize mai, pour les blés signe mauvais.
  • Au mois de mai, vin, blé, tout nait !
  • Quand la rivière déborde en mai, tous les autres mois elle le fait.
  • Du mois de mai la chaleur de tout l'an fait la valeur.

Les Philippe dans mon arbre

121 personnes portent le prénoms "Philippe" dans mon arbre dont 16 femmes. Ce prénom, avant la Révolution et avant que sa variante "Philippine" soit plus courante, était indiféremment attribué aux filles et aux garçons.
Parmi ces personnes, on compte 7 sosas :

Philippe Charpin (sosa 7 560), un bourguignon vivant au 17ème siècle
Jacques Philippe Delandre (sosa 540), marin des alentours de Fécamp
Sire Philippe Galtier (sosa 3 595) des alentours de Lanuéjols dans le Gard
Philippe Jobard (sosa 3 710), femme Quarré, de St-Romain sur Gourdon en Saône et Loire.
Philippe Prétet (sosa 3 627), femme Lauprestre, de mêmes origines géographiques que la précédente.
Philippe Roullot (sosa 7 422), tonnelier à Torcy
Philippe Seguin (sosa 1 555), femme Lapeyre, du village de Drigas sur le causse Méjean.

Comme on le voit, tous ces personnages sont d'origine géographique fort variée et presque toutes les branches sont représentées. Honneur aux Philippe femmes, ce sera dont Philippe Seguin la héroïne de cet article.

Philippe Seguin est née dans le hameau de la Maxanne. Ce hameau, situé sur le Causse Méjean, faisait partie de la paroisse de Saint-Préjet du Tarn (aujourd'hui les Vignes). Les parents de Philippe, Pierre Seguin et Anne Fumel, étaient des laboureurs aisés. N'ayant pas trouvé l'acte de baptème de Philippe, je ne sais pas de qui elle tenait ce prénom particulier, en tout cas, ni ses grands-parents, ni ses oncles et tantes connus, ne le portait.

Je lui connais 6 frères et soeurs et Philippe devait faire partie des plus jeunes. Elle est très certainement née vers 1680.

Son futur mari, André Lapeyre

Drigas 2

André était originaire du village de Drigas, paroisse de Hures. Il portait le même prénom que son père et sa mère se nommait Antoinette Aragon (de la famille Aragon de Rouveret). Sa famille faisait partie des notables de la paroisse. Il était beaucoup plus vieux que Philippe car déjà nommé dans le testament de son père en 1667. Je situe sa naissance vers 1664. 

Il avait donc environ 34 ans et Philippe environ 17 ans lorsque leurs familles les unirent, le 19 juin 1698.

Leur mariage

Le mariage a eu lieu en l'église de Saint-Préjet du Tarn et fut béni par le père Pierre Rodier, prêtre et recteur du lieu. L'acte et bref et peu de personnes sont citées. Le contrat de mariage, établi la veille chez Me Pierre Michel de Meyrueis, nous en apprend plus.

Sur les parties :

  • Le futur est orphelin de père, assisté par sa mère "Thoinette Aragoune", de son frère Pierre maitre bridier, de Pierre Lapeyre maréchal son oncle et de maitre Pierre Aragon de Rouveret, son cousin germain.
  • La future est assistée par ses deux parents, par son frère ainé Pierre donataire des parents en question. Son frère Jean-Pierre est également présent.

La dot n'est pas négligeable, même la mère du futur n'est pas oubliée 

Ledit Pierre Seguin en qualité de donataire de sesdits père et mère a donné et constitué en dot à ladite Philipe Seguine sa sœur fiancée pour tous les droits de légitime qu’elle pourrait prétendre sur leurs biens la somme de trois-cents livres deux robes faites et garnies l’une de cadis de Nismes et l’autre drap de maison et douze livres de laine serge pour faire corset à ladite Aragoune une couverte de pays ou pour la valeur d’icelle huit livres deux linceuls toile de maison cinq brebis bonnes et compétentes avec leur toison se prenant ladite constitution du chef paternel la somme de deux-cent-soixante livres et meubles susdits et quarante livres du chef maternel en augmentation de laquelle constitution ledit Seguin donne à sadite sœur fiancée de bonne amitié qu’il lui porte de son chef la somme de trente livres.

 

Et les témoins sont tous des notables du coin :

Fait et récité audit La Marsanne maison dudit Seguin constituant présents messire Pierre Rodier prêtre et recteur dudit Saint Préjet, maître Barthélémy Vergnet marchand dudit La Marsanne, sieur Joseph Raynal, maître Pierre Boulet bâtier de Drigas, sieur Pierre Liquier marchand et Jean Baptiste Michel de Meyrueis signés, maître Jean Malzac marchand de Montignac et Pierre Présegol de La Malène qui ont dit ne savoir signer et autres ici présents ni lesdites parties et nous Pierre Michel notaire royal dudit Meyrueis requis et soussigné.

 

Et les enfants arrivent ...

Entre 1699 et 1720, le couple, installé dans la maison Lapeyre à Drigas, voit la famille s'enrichir de dix enfants. Parmi ces enfants, deux sont des ancêtres de notre famille.

  • Pierre (1699-1720), décédé célibataire à l'âge de 20 ans.
  • André (1700-1736), sosa 1 598, laboureur à Drigas, époux de Marie Boulet et père de Marguerite, fille unique !
  • Jean (1703-1776), établi comme rentier à la ferme de Saubert, époux de Marie Carrière et père de 9 enfants.
  • Marianne (1705-<1756), mariée à Antoine Boulet de Drigas et mère de 5 enfants.
  • Marguerite, née en 1708 et certainement décédée en bas-âge.
  • Jeanne (1710-1742), sosa 777, épouse de François Gal dit baldasade, voiturier à Drigas, mère de deux garçons.
  • Antoinette, née en 1712.
  • Louis, né en 1715, cordonnier à Meyrueis. Marié avec Marthe Faisandier et père de 9 enfants.
  • Pierre (1717-1789), travailleur de terre à Drigas, époux de Marie Bonicel et père de 7 enfants.
  • Et enfin Marie, née en 1720, qui épouse Étienne Combes, fermier à Nivoliers avec lequel elle eut 4 enfants.

Le prénom de Philippe ne fut donné à aucun des petits-enfants d'André et Philippe ...

Jusqu'à quand ont-ils vécu ?

André, je ne sais pas. Son acte de sépulture est absent des registres de Hures. Il est mentionné décédé dans l'acte de mariage de son fils André, en 1728. Quant à Philippe, elle a vécu jusqu'à l'âge de 70 ans. Elle est morte à Drigas le 6 février 1751.

1751 sepulture philippe seguin edt074gg2

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