J comme Jeanne

Le 11/11/2021 0

Dans Les Bourguignons

Pour cette lettre J, j'ai choisi de parler d'un prénom que j'aurais aimé donné à ma fille si je n'avais pas eu que des garçons : Jeanne.

Le prénom Jeanne a rencontré une très grande popularité dès le Moyen Âge. Pendant plusieurs siècles il fût le prénom féminin le plus porté avant d’être détrôné par le prénom Marie. Le prénom Jeanne est la forme féminine du prénom masculin Jean qui est issu lui du prénom hébraïque Yehohanan qui se compose des termes yeho et hanan qu’on peut traduire par “Dieu pardonne”.

Jeanne est une travailleuse acharnée avec une âme de meneuse. Elle fera tout pour n'être dirigée par personne et arriver à devenir sa propre patronne. Elle se fixe constamment des objectifs et fait de son possible pour les atteindre. Toutefois, Jeanne est patiente, elle est consciente que graver les échelons prend du temps alors elle y va progressivement. Jeanne déteste les incertitudes elle a besoin d’un environnement stable où elle se sent aimée et soutenue par ses proches et cela depuis son plus jeune âge. En amour, Jeanne est compliquée. En effet, la personne qui partage sa vie aura du mal à la cerner car Jeanne peut se montrer aussi bien attentionnée et aimante que distante.

Les "Jeanne "parmi mes ancêtres

Parmi mes sosas, le prénom "Jeanne" figure en troisième place des prénoms les plus portés, après les prénoms masculins Jean et Pierre. Il détrône les "Marie" qui n'arrivent qu'en 7ème place.

Jeanne

La première Jeanne de mon ascendance est Noble Jeanne de MAYRINHIAC, épouse de Jean MALIAN, qui teste à la Canourgue le 20 mars 1496. La plus récente est mon arrière grand-mère, qui portait ce prénom en troisième position : Mélanie Virginie Jeanne BONICEL, qui vécut dans le village de Hures, sur le Méjean et décéda en 1948.

Quatre "Jeanne" bourguignognes

Pour changer de mes tribulations lozériennes, je vais vous présenter quatre "Jeanne" issues de ma branche maternelle, la Bourgogne.

Jeanne BON (sosa 63)

 

Jeanne bon

Cette Jeanne est mon arrière x 3 grand-mère, uniquement par les filles. Elle est née en 1819 à Serley, 7ème enfant d'une famille nombreuse qui en a compté 10. Elle est née deux ans après une soeur prénommée Jeanne également, ce qui m'a posé quelques soucis dans les recherches sur son mariage. En 1847, elle se marie avec Claude François Michelin, cultivateur et charron originaire de Bouhans, un village voisin. Ils ont eu 4 enfants dont Marie-Claudine, ma trisaieule. Parmi leurs deux garçons, le dernier, prénommé Claude François comme son père, a vécu jusqu'à l'âge avancé de 95 ans. Il est décédé en 1955.

Jeanne SUCHET (sosa 103)

Jeanne suchet

Il faut remonter une génération supplémentaire pour trouver Jeanne Suchet. Elle est née en 1786 dans le hameau de Fautrière, commune de Palinges. Son père, maitre menuisier et maire de Palinges, a eu 14 enfants de deux mariages. Jeanne est la cinquième du second mariage. Elle se marie en 1805 avec François Devillard, cultivateur et tisserand, originaire du même hameau. Ils ont eu ensemble 8 enfants, dont la dernière, Jeanne également, est ma quadrisaieule. Cette Jeanne, fille-mère, transmet son nom de Devillard à sa fille Françoise.

Jeanne est décédée en 1849, à l'âge de 63 ans, après avoir perdu son mari deux ans auparavant.

 

Jeanne BADEY (sosa 195)

Jeanne badey

Une génération encore auparavant vivait Jeanne Badey. Née en 1756 à Marizy, elle était la seconde d'une famille de 7 enfants. Son père, Claude, était laboureur. Elle se marie en 1786 avec Louis Chofflet, laboureur à Gourdon. Jeanne a 29 ans et est domestique et habite Saint-Romain sur Gourdon. Ils ont eu 8 enfants dont l'ainée, Françoise, est mon ancêtre. Ils ont vécu un temps à Saint-Laurent d'Andenay. Jeanne est décédée en 1824 chez sa fille Françoise qui habitait le hameau de Chavanne à Gourdon, à l'âge de 67 ans.

Jeanne CAILLER (sosa 385)

Jeanne cailler2

Et on remonte encore dans le temps pour trouver Jeanne Cailler, née en 1710 à Marigny. Son père Claude y était tonnelier. Elle se marie à l'âge de 19 ans avec Pierre Debrier, laboureur au Mont-Saint-Vincent avec lequel elle a 3 garçons. Elle se retrouve veuve à l'âge de 34 ans. Elle rencontre alors François Bolusset, manouvrier de 56 ans, deux fois veuf et père de famille. Ils se marient en 1753. Ils n'auront qu'un garçon, Jacques, mon ancètre. Ils vivent un temps au Mont-Saint-Vincent puis s'installent à Mary, village voisin. Jeanne perd son mari en 1766. Elle-même est décédée en 1771, à l'âge de 61 ans.

Leurs lieux de vie

Localisation des jeannes
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