C comme Cabiron

Le 03/11/2023 0

Dans Les Lozériens

On repart en Lozère pour la lettre C avec Catherine Cabiron. Trois personnes de ces noms et prénoms font partie de mes ancêtres lozériens ! Toutes fort éloignées : générations 13, 14 et 15. J'ai choisi la plus ancienne, pour les circonstances particulières de son contrat de mariage.

Catherine cabiron 1

Tout d'abord, posons le contexte ...

Catherine était née dans le petit hameau de Soulages, paroisse de Saint-Georges de Lévéjac, sur le Causse Sauveterre. Elle était fille de Jehan CABIRON, dit "Faure", veuf en 1574, l'année "des unions".

Au même moment, vivait au village du Bedos, sur le Causse Méjean, Catherine BADADOUX, veuve de Jehan DELMAS, et son fils André.

Les mariages du 5 novembre 1574

Ce jour-là, dans le village de Soulages, Maitre Antoine Delort, notaire royal de Séverac-le-Château, a célébré deux mariages :

  • Tout d'abord celui de Jehan Cabiron et de Catherine Badaroux, tous les deux veufs, et sans doute encore relativement jeunes ;
  • Et à la suite celui de leurs deux enfants respectifs : Catherine Cabiron, fille de Jehan et André Delmas, fils de Catherine.

On peut se demander l'âge des deux "enfants". Dans le droit canonique (autorité catholique), l’âge nubile et la majorité matrimoniale étaient de 12 ans pour les filles et de 14 ans pour les garçons. Et un édit de Henri II entré en vigueur en 1556 et valable jusque 1792 fixait la majorité à 30 ans pour les garçons et 25 ans pour les filles.

Nos deux jeunes fiancés n'étaient certainement pas bien vieux, mineurs et n'ont pas eu leur mot à dire ! Les deux parents non plus n'étaient pas vieux, puisque Catherine s'est remariée une troisième fois et a encore eu trois enfants...

Ce n'est pas la première fois que je rencontre ces mariages arrangés dans ma généalogie (voir les articles ci-dessous) ... mais cela m'interpelle toujours autant !
Avez-vous des cas semblables ?

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