Dévoré par un pourceau !

Le 28/05/2023 0

Tous les cochons ne sont pas aussi mignons que le dessin qui illustre cet article ! On sait qu'ils sont omnivores... et féroces lorsqu'ils sont affamés ! La triste histoire de ce bébé de trois mois mort "dévoré par un pourceau" en est une cruelle illustration. Les événements se sont déroulés en Lozère, au début du 18^ème siècle...

D'abord les faits ...

Pierre Turc né le troisième jour du mois de may an mille sept cent trois fils légitime et naturel de Claude Turc et de Jeanne Pratlongue mariés du village de la Retournade paroisse de la Parade, a esté baptisé par moy curé soubsigné le sixième du courant, son parrain a esté Pierre Pratlong de Meyrueis son oncle et sa marraine Jeanne Carrière de Nabrigas illiterés requis de signer par moy. Pourquier prêtre et curé. Il est mort mangé par un pourceau le 2^ème septembre 1703.

La famille Turc de la Retournade

Comme l'indique l'acte ci-dessus, le petit Pierre était fils de Claude Turc et Jeanne Pratlong. C'était le premier garçon du couple, à sa naissance, ses soeurs Louise, Marie et Anne avaient respectivement huit, cinq et deux ans. Difficile de surveiller tout ce petit monde et de travailler en même temps ... Un instant d'inattention, le couffin perdu de vue, et les cochons en liberté ont commis l'irréparable !

Le pauvre petit Pierre n'aura vécu que trois mois.

Claude et Jeanne auront encore quatre enfants, Madeleine en 1704, les jumelles Jeanne et Catherine en 1707, qui ne vivront pas, et enfin, Étienne mon ancêtre en 1711.

Vous retrouverez l'histoire complète de Jeanne et Claude sur la page qui leur est consacrée.

Cela est-il courant ?

Et pour les addicts (dont je fais partie !) des livres de Diana Gabaldon et de la série éponyme Outlander; voici un extrait du tome 5, la croix de feu, où sévit un animal féroce, la truie blanche.

"La truie a mis bas dans le garde-manger. Elle a eu au moins douze petits, tous en bonne santé et dotés d’un solide appétit. Quant à nous, nous sommes contraints de nous serrer la ceinture car elle attaque férocement quiconque approche de son refuge ; elle rugit et donne des coups de dents. J’ai dû me contenter d’un œuf pour le dîner et on m’a informé que je n’aurais plus rien tant que je n’aurais pas réglé la situation."

Lozère Faits divers

Ajouter un commentaire

Nom

E-mail

Site Internet

Anti-spam