Les frères PLANTIER

Le 27/11/2025 0

Dans La Lozère

Jules, soldat au 133ème Régiment d'Infanterie, célibataire
Philippe, sapeur mineur au 7ème Régiment du Génie, célibataire
Nés à Rouveret - Morts pour la France en 1917

Mplf

Les deux frères Plantier étaient les fils de Marius Alphonse et de Marie-Étiennette Rouvelet, cultivateurs dans le hameau de Rouveret, commune de la Malène. Ils faisaient partie d’une nombreuse famille de huit enfants.

L’aîné, Victor Philippe Basile, né en 1893, n’avait pas encore terminé son instruction militaire lors de la déclaration de guerre. Il suit pourtant son régiment dès août 1914. En juillet 1917, son unité se trouve en Argonne, dans des combats acharnés faits d’attaques et de retraites successives. Le 17 juillet, Philippe reçoit une balle en plein cœur et décède dans une ambulance, près de Sainte-Menehould. Il avait 24 ans.

Son petit frère, Jules Albert Joseph Sylvain, né le 23 mars 1897, appartient à la classe 1917. À peine formé, il rejoint le front en janvier 1916 avec son régiment. Il meurt, lui aussi, des suites de ses blessures, à Reims le 6 octobre 1917, à seulement 20 ans.

Leur lien avec la commune de Hures ? Peut-être par leur grand-père paternel, Victor Plantier, originaire de la Bégude Blanche.

 

Le rôle du sapeur mineur dans la Grande Guerre

Dans la guerre de tranchées, une autre guerre se joue en silence, sous les pieds des soldats : la guerre des mines. Les sapeurs mineurs, soldats du génie, creusent des galeries souterraines pour poser des charges explosives sous les positions ennemies.

Leurs missions : 

  • Creuser des galeries à partir des tranchées françaises, parfois sur des dizaines de mètres.
  • Installer des fourneaux de mine : cavités remplies d’explosifs destinés à détruire les lignes adverses.
  • Écouter les galeries ennemies à l’aide de géophones pour détecter les travaux de sape allemands.
  • Poser des camouflets (contre-mines) pour neutraliser les galeries ennemies.

Leur quotidien :

  • Travail dans l’obscurité, la boue, le silence absolu.
  • Progression lente : 1 à 2 mètres par jour.
  • Risques constants : effondrements, explosions, combats souterrains.
  • Conditions extrêmes : chaleur, humidité, manque d’air, isolement.

Leur impact : 

Les explosions de mines créent des cratères gigantesques, comme à Vauquois ou aux Éparges. Ces actions souterraines préparent les offensives ou désorganisent les lignes ennemies. Leur travail, discret mais décisif, sauve des vies et modifie le cours des batailles.

Sapeur mineur
MPLF Plantier Jules
MPLF Plantier Philippe

La suite demain dans ...

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