MIALANES Georges

Le 25/11/2025 0

Dans La Lozère

Maréchal des logis au 8ème Régiment d'artillerie, célibataire
Né à Nîmes - Mort pour la France en 1916

Mplf

Parmi tous les noms inscrits sur le monument de Hures, c’est celui de Louis Georges Philippe Mialane qui m’a donné le plus de fil à retordre.

Son nom n’apparaît nulle part dans les registres de la commune, et ce n’est qu’à travers sa fiche matricule, longue de cinq pages, que j’ai pu reconstituer son parcours. La longue enquête qui m'a permis de l'identifier formellement est racontée dans un article du Challenge AZ 2022 que vous pouvez relire ici.

Né à Nîmes le 17 avril 1892, il est le fils de Philippe Jean Mialane, boulanger, et de Césarine Pradeilles, cuisinière. Employé de bureau, il s’engage volontairement en 1911, à dix-neuf ans, pour quatre ans.

Promu brigadier en 1915, puis maréchal des logis en 1916, il se distingue par plusieurs actions d’éclat qui lui valent citations et décorations :

« Après avoir assuré l’entrée en action de ses mortiers, a traversé un bombardement d’une grande violence pour venir prendre des ordres du chef de bataillon et en a assuré l’exécution. Renversé par l’éclatement d’une torpille ennemie, s’est relevé et a continué avec sang-froid à accomplir sa mission. »

Il est tué sur le champ de bataille à Nieuport (Belgique), le 5 octobre 1916, à l’âge de 24 ans.

J’ignore encore pourquoi son nom figure sur le monument de Hures : peut-être parce que sa mère, Césarine Pradeilles, était originaire du hameau de Cabrières sur la commune voisine et qu’il avait un oncle qui habitait le Buffre ?

 

Le maréchal des logis pendant la Grande Guerre

Pendant la Première Guerre mondiale, le grade de maréchal des logis correspondait à celui de sergent dans l’infanterie. Il était principalement présent dans les unités de cavalerie, du train des équipages militaires, et parfois dans l’artillerie.

Fonctions principales : 

  • Commandement de proximité : il dirigeait une escouade ou un petit groupe de soldats, veillant à la discipline, à l’exécution des ordres et à la coordination des mouvements.
  • Responsable de la logistique : dans les unités du train, il supervisait le transport des vivres, des munitions, du matériel et parfois des blessés. Il assurait le bon déroulement des convois et la gestion des attelages.
  • Relais entre les hommes et les officiers : il transmettait les consignes, gérait les rapports et veillait à la cohésion du groupe.

Dans la cavalerie et le train : 

Le maréchal des logis était souvent à cheval, notamment dans les régiments de dragons, hussards ou chasseurs à cheval. Dans le train des équipages, il pouvait être affecté à des convois motorisés ou hippomobiles, jouant un rôle crucial dans le ravitaillement des troupes sur le front.

Uniforme et insignes : 

Il portait généralement une tenue bleu horizon, avec des galons en chevrons sur les manches. Son képi ou sa casquette pouvait être orné de l’ancre (pour les troupes coloniales) ou du cor de chasse (pour la cavalerie légère). Il était souvent équipé d’un revolver ou d’un sabre, selon son unité.

MPLF Mialane Georges

La suite demain dans ...

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