Jules Joseph Michel est né le 13 mai 1886 à Nivoliers.
Il est le fils de David Fortuné Michel, maire de Hures entre 1893 et 1911, et de Marie-Constance Palmyre Constantin, originaire de Saint-Georges-de-Lévéjac. Ses parents ont eu cinq enfants : une fille, décédée à 18 ans, puis quatre garçons.
Jules exerce la profession de maçon. En 1913, il épouse Marie-Flavie Bernadette Arnal, du Mas-Saint-Chély. Leur fille naît en 1914, quelques mois avant la guerre.
Mobilisé dès la déclaration de guerre, il rejoint le 35ème bataillon de tirailleurs sénégalais, basé à Toulouse. Jusqu’en 1916, il fait partie de l’encadrement chargé de l’instruction des troupes. Par la suite, son unité participe aux grandes batailles du conflit : la Somme, Verdun et le Chemin des Dames.
Jules rentre vivant de la guerre, mais une maladie contractée au service l’emporte le 9 mars 1919, à Vallongue, à l’âge de 32 ans. Il est déclaré « Mort pour la France ».
La guerre a marqué durablement sa famille : son frère Odilon Camille, garde-champêtre, est fait prisonnier dès août 1914 et déporté en Allemagne. Rapatrié en décembre 1918, il épousera plus tard Bernadette, la veuve de Jules. Son frère Marius Justin Louis est également prisonnier en Allemagne entre 1916 et 1918. Enfin, le cadet, Jean-Joseph Urbain, futur maire de Hures, est blessé au genou en septembre 1914 et termine la guerre à l’intérieur.
Le nom de Michel Jules figure également sur les monuments de Prades, Saint-Chély-du-Tarn et Mas-Saint-Chély.