Odilon Bonicel et Virginie Contastin, sosas 53 et 54

Le 17/05/2025 0

Dans La Lozère

Je continue dans la présentation de mes sosas avec le dernier couple lozérien de la génération 6. Comme les trois précédents,ils vivaient sur le Causse Méjean, mais cette fois-ci dans des hameaux dépendant de la commune de la Malène.

Marie "Odilon" Ernest Bonicel
(1859-1938)
sosa 53

Odilon bonicel

Odilon est né dans le village de Montignac le jeudi 6 octobre 1859. Montignac est un petit village sur le Causse Méjean, qui dépend de la commune de la Malène. La famille Bonicel y est implanté depuis fort longtemps, au moins depuis la in du 17ème siècle. Odilon est le premier enfant de Pierre-Jean Bonicel et Marie-Mélanie Flavier, mariés de 1858. Il eut par la suite trois soeurs et deux frères. Les parents d'Odilon étaient cultivateurs et propriétaires de leurs terres.

 

Marie-Octavie "Virginie" Contastin
(1869-1943)
sosa 54

Octavie contastin

C'est dans le hameau voisin de Rouveret que Virginie voit le jour le 25 mai 1869. Elle était la petite dernière de la famille, née après deux frères et quatres soeurs. Ses parents, Albert Contastin et Reine Bonicel, lui ont donné le prénom de Virginie, qu'elle a transmis à mon arrière-grand-mère, qui elle-même l'a transmis à ma grand-mère.

Ses parents, fermiers à Rouveret mais propriétaires à Montignac sont décédés relativement jeunes, Virginie s'est retrouvée orpheline à 14 ans. Ce fut Odilon Arnal, fils de leur grand-oncle, le tuteur des enfants encore mineurs du couple. Cet Odilon Arnal était le maire de Hures.

Leur mariage

Coeur

Oilon et Virginie se sont mariés à la Malène le mercredi 19 juin 1889. Ils étaient cousins lointains, comme on le verra sans doute dans de prochains articles.

Liens bonicel contastin

Qui était là pour ce mariage ? le maire de l'époque était Étienne Perségol. Les deux parents du futur étaient présents, la jeune mariée accompagnée de son tuteur Odilon Arnal. Sur les quatre témoins, un seul était un parent : Odilon Aigouy, beau-frère du futur marié (époux de sa soeur Irma), les autres étaient les "habitués" de la mairie lors de ces occasions : l'instituteur du village Adrien Delon, le maréchal-ferrant Justin Chaptal et François Fages, cultivateur.

Leur vie adulte

Jusqu'en 1910, Odilon et Virginie ont vécu à Montignac. Ils furent les parents de six enfants :

  • Mélanie Virginie Jeanne, mon arrière-grand-mère, née en 1890 ;
  • En 1893 nait leur premier garçon prénommé Frédéric Joseph Constant, malheureusement décédé à l'âge de deux ans.
  • En 1896 c'est Armand Odilon Clément qui voit le jour. Comme beaucoup de jeunes lozériens, il est tombé en 1918 dans l'Oise, à l'âge de 21 ans.
  • Constant Frédéric Joseph nait en 1898 (Bonjour l'originalité des prénoms !). Il fait donc partie de la classe 1918. Incorporé plus tardivement, il est noté sur sa fiche matricule qu'il a participé au Combat de Taza au Maroc le 26 mai 1919 et a reçu pour cela ma Médaille Coloniale "Maroc". De retour en France en 1920, il épouse Simonne Rouvelet de Rouveret en 1928. Il en a au moins cinq enfants qui lui valent d'être renvoyé dans ses foyers en service auxiliaire au début de la seconde Guerre Mondiale. Il était présent au mariage de mes grands-parents en 1931 et à celui de la tante Lucie en 1934. Nous avons perdu contact avec ce côté de la famille et je ne sais pas quand il est décédé. Lui et sa femme semblent avoir vécu à Montignac.
  • Marie-Lucie, leur seconde fille, est née en 1900. Elle s'est mariée en 1927 à Henri Basile Arnal (1900-1952), cultivateur au Bedos (La Parade). Vu qu'elle est décédée en 1990, je me souviens être allée la voir lorsqu'avec ma grand-mère, nous faisions le tour des cousins du Causse. Ils ont eu sept enfants. Là aussi, nous avons perdu contact avec eux.

Une incursion en Algérie


Après le mariage de leur ainée Virginie en 1909, Odilon et sa femme décident d'aller "tenter leur chance" comme colons en Algérie française, dans la région d'Oran, plus précisément à Hassi-Mefsoukh. Ils y sont restés une dizaine d'années et sont revenus à Montignac dans les années 1920. Dans l'histoire familiale, ce couple a une aura "d'aventuriers". Leur fille Virginie restée en Lozère recevait des colis d'Algérie, notamment du café, qui faisaient beaucoup parler dans le village.

Odilon est décédé à Montignac le 2 juin 1938, à l'âge de 78 ans ; sa femme l'a rejoint le 5 mai 1943.

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